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EDITO FEVRIER 2018

En cette période de « fake news », de sondage sur le « complotisme », de rumeurs courant sur les réseaux et traversant bien des téléphones, la vérité n’est pas simple à connaitre.

J’ai lu tout récemment une interview d’un japonais qui a créé une agence dont l’objet est de proposer de remplacer la personne rêvée ou partie. Acteurs, ils deviennent de façon temporaire dans la vie des clients, un père, un amant, un conjoint, un collègue de travail, un marié. Il devient donc difficile de pouvoir trier le vrai du faux, le bon grain de l’ivraie auraient dit nos anciens.

L’École n’échappe pas, bien-sûr, à cette difficulté. En « petites » classes Les parents ont toujours eu (et ont toujours ?) des difficultés à se faire entendre si « la maitresse ou le maitre à dit que… », tant la parole de celui ou celle qui passe la journée avec les enfants a de l’impact.

Au collège, l’impact est moindre et les enseignants, en première ligne, peuvent entendre de la contradiction à leur dires car « on a vu sur internet que… ». Le temps passé devant chaque professeur est court et le temps que les ados consacrent à la Toile, délaissant largement la télé, est bien plus grand.

Nous avons donc un combat à livrer pour que la comparaison soit en notre faveur et que nous soyons objectivement les vecteurs de la vérité des faits, quitte à utiliser et à pouvoir « démonter » les « fake » qui fleurissent sur le web. Tout en gardant à l’esprit ce proverbe espagnol : « La truite et le mensonge plus c’est gros et meilleur c’est. »

D. Milhorat