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EDITO AVRIL 2018

Fini le mois de mars, le mois des giboulées ! …Et des conseils de classes du 2ème trimestre, ce qui peut être aussi une averse de grêle pour les élèves.

En effet la première averse vient du conseil de classe avec sa ribambelle de notes et d’appréciations, parfois dures mais qui le plus souvent sont le miroir de la difficulté ou du travail fourni. Puis une deuxième averse quand l’enfant fait le bilan en famille de ce qu’a été ce trimestre. Pour les élèves de 3ème, il s’y ajoute une dernière averse : la réponse aux vœux prononcés pour définir ce que pourrait être l’avenir de l’élève si la situation en reste là.

Contre les giboulées peu de parapluie résistent au vent, et il vaut mieux avoir prévu ses arrières avant qu’elles n’arrivent. Vous voyez arriver la suite de mon parallèle : contre les giboulées scolaires, il vaut mieux s’y prendre bien en amont.

Avant son conseil de classe, une élève est spontanément venue dans mon bureau pour me dire que le conseil de classe avait l’intention de lui proposer une orientation professionnelle et qu’elle ne voulait pas. Je lui ai demandé si, à son avis, ses résultats lui permettaient d’envisager un passage en 2nde GT. Sa réponse a été immédiate : « non, mais j’ai envie d’y aller ! ».

Contre les giboulées, l’envie de ne pas se mouiller ne permet pas d’éviter la grêle ! J’ai bien-sûr invité cette élève à accentuer ses efforts, dont elle reconnaissait qu’ils n’avaient pas été à la hauteur des exigences. Pour cette jeune fille, l’abri contre la grêle était encore assez proche et elle pouvait y trouver refuge, mais il fallait quand même y courir.

Enfin certains parents veulent protéger leur enfant des giboulées en venant démarcher auprès de qui peut les entendre pour demander pourquoi nous nous obstinons à vouloir qu’il y est de la grêle en mars et que c’est aussi le début du printemps et de l’arrivée des fleurs. Mais que pour que les fleurs soient belles, il faut que la grêle les ait épargnées. Et ce n’est pas nous qui commandons la grêle...

D. Milhorat