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EDITO SEPTEMBRE 2018

C’est la rentrée et je vais vous éviter les vieux marronniers sur le calendrier, les emplois du temps ou la constitution des classes, les effectifs... Ni même les plus récents : le téléphone, la rentrée en musique, les réformes… De quoi pourrait-on donc parler : d’une rentrée heureuse !

Lors de sa réunion de rentrée, notre recteur, M. Filâtre, nous a parlé de sa détermination, qu’il voulait partager, à dire qu’il était heureux de rentrer ! Il est habituel que les médias, tout format confondu, annoncent la rentrée des centaines de milliers d’enseignants avec souvent une remarque un peu acide, quand il n’y a pas un syndicaliste qui vient en ajouter sur les difficultés que nous allons rencontrer.

Alors bien sûr tout ne sera pas parfait et nous allons avoir notre part de difficultés mais… nous sommes, nous qui travaillons face aux élèves, une immense majorité à avoir choisi ce métier par envie ou même par passion. Nous sommes donc tous dans une situation où revenir vers les élèves est un choix délibéré. Alors, il est de coutume de se plaindre que les vacances sont finies, que les semaines vont être fatigantes et que nous serions mieux à la plage, mais je suis certain, et je m’engage pour les enseignants qui m’entourent, que nous apprécions de retrouver les élèves.

Il n’en est peut-être pas de même pour eux. Ils voudraient bien que ces vacances continuent et que les évaluations, les devoirs à la maison, les cours toute la journée ne reviennent pas dans leur quotidien. Il est donc une de nos missions que de convaincre nos « apprenants » que la connaissance est une des clés de la liberté et de l’autonomie.

Nous allons particulièrement cette année au collège nous centrer sur les élèves dont le profil n’est pas aisé à mettre dans le moule. Qu’ils soient en difficulté scolaire ou sociale, qu’ils soient au-dessus du niveau ou bien en dessous, nous allons consolider des protocoles pour les aider à vivre cette scolarité et leur permettre d’y réussir au mieux. Ils ont autant droit que nous à être heureux de rentrer et c’est à nous de faire le travail de conviction et d’installer des dispositifs de réussite.

Je souhaite donc à tous une rentrée heureuse !

D. Milhorat