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Édito novembre 2019

Maintenant que les nouveaux élus au Conseil d’Administration sont passés par les urnes, les parents d’élèves vont devoir s’organiser pour participer aux conseils de classe de la division dans laquelle se trouve leur enfant.

Tous les ans cette tâche est complexe pour les responsables locaux, car ils se confrontent aux classes où trop de parents veulent en être et celles où aucun parent ne se porte volontaire.

Mais volontaires pour quoi ? Pour assister, participer, interagir dans cette instance dont les contours datent de très longtemps. Ce rassemblement trimestriel, parfois semestriel, des enseignants, du CPE, -dans certains établissement du référent de vie scolaire de la classe-, des représentants des élèves et ceux des parents, autour d’un(e) président(e) de séance, parait un peu archaïque au regard des moyens plus efficaces de suivre la scolarité des élèves.

La difficulté pour les élèves est d’être des représentants capables d’enregistrer ce qui se dit -sauf si on leur demande de ne pas le faire- et de savoir le transmettre à leurs camarades avec diplomatie. La difficulté pour les parents est la même, mais doit se répercuter au travers d’un compte rendu écrit assez formaté.

Pour les enseignants, la contrainte est forte : l’avant et ses délais ; le pendant et le nombre, la simultanéité, l’horaire ; l’après pour rendre efficace les temps précédents.

Et puis, les médias et autres réseaux questionnent souvent : où se trouve l’intérêt dans une époque où le suivi de l’enfant se fait en temps réel et la communication entre les parents et l’École est plus directe ?

Mais une fois ces constats faits, quelle est la bonne solution ? Moi-même, adepte d’une revisite de cette instance, je ne saurais dire ce qui pourrait les remplacer de façon efficace. Bien des propositions sont suggérées ou même pour certaines appliquées, mais pas toujours de façon satisfaisante aux yeux de tous.

Alors la réforme du lycée, avec ces nombreuses options de spécialités en 1ère, pourrait rendre service à la modernisation des conseils de classes. En effet l’entité classe ne résiste pas à cette multitude de choix possibles pour les élèves, et donc de professeurs pour une même classe.

Cette situation découlera-t-elle sur une actualisation de l’instance. Je reconnais ne pas y être défavorable...

D. Milhorat